L’humanité produit plus de 430 millions de tonnes de plastique chaque année, deux tiers correspondant à des produits à courte durée de vie qui deviennent rapidement des déchets, se déversent dans l’océan et, souvent, se retrouvent dans la chaîne alimentaire humaine. Contrairement à d’autres matériaux, le plastique n’est pas biodégradable. Il peut mettre jusqu’à des centaines d'années pour se décomposer, ce qui signifie qu’après avoir été jeté, il s’accumule dans l’environnement de façon critique. Cette pollution asphyxie les espèces marines, a une incidence négative sur les sols et empoisonne l’eau souterraine, et peut avoir de graves répercussions sur la santé.
Le secteur des emballages est le plus grand producteur de déchets plastiques à usage unique à l’échelle mondiale. Environ 36 % de tous les plastiques fabriqués sont utilisés dans des emballages. Il s’agit notamment de contenants à usage unique destinés aux aliments et aux boissons, dont 85 % des déchets ainsi générés sont mis en décharge ou mal gérés.
A l’échelle nationale, la France s’est fixée pour objectif de réduire de 50 % le nombre de bouteilles en plastique à usage unique d’ici à 2030.
A l’IRSN aussi, des actions sont mises en œuvre. Ainsi, à Fontenay, alors que des bouteilles étaient systématiquement fournies pour chacune des prestations de restauration (repas en salle ou collation), depuis février les bouteilles sont fournies uniquement en cas de demande spécifique.
Dans certaines unités – au Centre technique de crise par exemple –, des incitations sont faites pour que les collaborateurs apportent leur gourde ou utilise des verres en verre mis à leur disposition.
Mais là encore, il est possible de faire mieux. Alors quel que soit votre site n’hésitez pas à venir avec votre gourde et à prendre de l’eau aux fontaines ou aux robinets.
Article publié en novembre 2024
Au sein du centre de recherche MIRCen (Molecular Imaging Research Center), basé sur le site de Fontenay-aux-Roses, un collectif de salariés dénommé GREENCen voit le jour en mars 2022. Ses membres sont chercheurs, ingénieurs, étudiants, membres des équipes support… Ils sont engagés pour mener des transformations et rendre ce centre de recherche mixte (CEA-CNRS-Université Paris Saclay) plus vert. Le vert est omniprésent dans ce collectif : leur logo est un cerveau vert, les noms de leurs actions contiennent « green », Carbogreen, Solargreen, Greenshoes, ou le Greenday… C’est quelques jours après la première édition de leur Greenday – organisé symboliquement le 22 avril à l’occasion du Jour de la Terre – qu’Apie rencontre trois de ses membres. Carole Escartin, directrice de recherche au CNRS, Cécile Maguin, doctorante en IRM et Anne-Sophie Hérard, neurobiologiste et chargée de projets transverses. Trois témoignages imprégnés de vert. Inspirants.
Comment est né Greencen ?
Carole E : Le CNRS cherchait un correspond développement durable. Je me suis immédiatement proposée car depuis longtemps je pense qu’il y a beaucoup d’actions à mener dans la recherche par rapport à la consommation d’énergie, l’utilisation de plastique…Avec une collègue du CEA, nous avons envoyé un mail à tout le laboratoire pour trouver des bonnes volontés. Beaucoup se sont manifestés – doctorants, vétérinaire, responsables de plateforme, chercheurs, membres d’équipe support (sécurité, finances, administration). En mars 2022, nous faisons une première réunion de réflexion et nous nous organisons très vite en groupes de travail.
Pourquoi vous-êtes-vous engagées au sein de GREENCen ?
Cécile M : L’écologie m’a toujours tenu à cœur. L’empreinte carbone de la recherche m’a souvent questionnée. J’ai été assez choquée par les bilans “carbone” de laboratoires qui ont été publiés dans le journal du CNRS. J’ai suivi les séminaires des Labos 1point5. Une post-doc m’a convaincue de participer à la réunion mensuelle de GREENCen . C’est comme cela que j’ai intégré le collectif…pour ne plus le quitter.
Anne-Sophie H : Venant d’un milieu rural, je suis très attachée à la nature. J’habite, à la campagne, à 50 kilomètres de Fontenay-aux-Roses. J’ai pris conscience de l’impact de mes trajets quotidiens en voiture et me suis mise au télétravail en 2013. Lorsque Carole a envoyé un mail pour créer GREENCen , je ne pouvais pas ne pas participer. Agir au sein du collectif me permet d’agir dans des actions qui correspondent à mes valeurs et à mon éducation. Auparavant, pour la décarbonation de nos activités de recherche, j’avais une approche fataliste en me disant que l’on ne pourrait plus travailler « durablement ». En fait, je me trompais. J’ai découvert en m’ouvrant au monde du développement durable que l’on peut améliorer la soutenabilité de nos travaux de recherche tout en pensant à l’avenir. GREENCen a redonné du sens à mon travail. C’est une source de satisfaction.
Comment fonctionnez-vous au sein du collectif ?
Carole E et Anne-Sophie H : Notre collectif fonctionne sur la base du bénévolat. Nous avons commencé à une douzaine, aujourd’hui, nous sommes vingt-cinq et c’est beaucoup. C’est une structure, de fait, assez libre qui évolue dans le temps. Chacun contribue le temps qu’il peut : dans la durée ou quelques heures sur un projet précis. Les bénévoles ont la liberté d’intégrer ou de quitter un groupe de travail quand c’est propice pour eux. Ils s’impliquent dans ce qui leur tient le plus à cœur. Cette flexibilité est importante car, dans nos laboratoires de recherche, il y a beaucoup de personnels qui arrivent et repartent. Aujourd’hui, nous n’avons pas de budget dédié mais beaucoup de nos actions ne nécessitent en réalité par d’apport financier. Pour le reste, nous avons répondu succès à des appels d’offre.
Quelles actions menez-vous dans le collectif ?
Carole E et Anne-Sophie H : Nous nous sommes inspirés de ce qui existait déjà comme My Green Lab et le GDR des Labos 1point5 qui proposent déjà beaucoup de ressources. Il n’y a pas besoin de tout réinventer ! Nous avons commencé avec les sujets qui ont le plus d’impact : les déchets, le plastique, la température des congélateurs. Nous fonctionnons avec quatre grands groupes de travail animés par des responsables.
Le groupe Reflect qui est le comité de pilotage où nous sommes quatre : nous avons un rôle de suivi des projets, d’animation, notamment des réunions mensuelles, de communication…
Le groupe Reduce travaille à réduire la production de déchets et les consommations : d’énergie, de consommables... C’est le groupe le plus important en nombre de personnes impliquées et se subdivise en sous-groupes.
Le groupe Reuse vise à réutiliser tout le matériel possible sans mettre en défaut la sécurité et la fiabilité de la recherche.
Le groupe Recycle, qui permet d’optimiser le recyclage des déchets résiduels.
GREENCen intègre aussi un nouveau groupe chargé de réaliser notre Bilan d’émission de gaz à effet de serre, le BEGES. Nous avons sorti notre premier bilan fin 2023 et nous préparons le prochain pour fin 2024.
Quels projets avez-vous mis en place et avec quels résultats ?
Carole E : Désormais, la majorité de nos congélateurs sont à -70°C et non plus -80°C, ce qui représente une économie d’énergie de 30%. Nous agissons aussi au niveau de leur entretien, leur dépoussiérage.
Anne-Sophie H : Autre avancée pour la réduction du plastique, nous faisons revenir la verrerie au labo. Nous avons aussi une bourse de matériel de labo, en interne, et relayons les initiatives similaires : plateformes CEA ou CNRS, startups spécialisées dans le reconditionnement.
Carole E : Nous sommes lauréats de l’appel à projet "bas carbone" 2023 du CNRS et décrochons une subvention (complétée par le CEA). Cela permet d’équiper tous les collaborateurs longue durée de chaussures de sécurité réutilisables et de réduire considérablement l’utilisation de sur-chaussures jetables qui finissent inévitablement à la poubelle à chaque sortie d’un laboratoire.
Anne-Sophie H : Nous sommes aussi lauréats, à deux reprises, des Challenges Elan Eco Energie du CEA. Le premier projet, Carbogreen en 2022, nous a permis de diminuer notre consommation de carboglace en rationalisant nos achats et nos usages. Le second projet, Solargreen en 2023, va nous permettre de remplacer notre chauffe-eau électrique obsolète par un chauffe-eau solaire thermique et de rénover une partie de notre toiture.
GREENCen participe aussi activement à l’évolution des process. Par exemple, nous avons collaboré au cahier des charges du changement de prestataire pour la gestion des déchets, en particulier pour le tri. Des bénévoles du collectif se sont investis : pour faire de notre laboratoire une zone pilote, pour la mise en place des poubelles de recyclage, pour sensibiliser le personnel…
Quels sont les freins à la mise en place de nouvelles habitudes ?
Anne-Sophie H : Il y en a peu. Nous sommes vingt-cinq sur la centaine de personnes dans le laboratoire, nous sommes partout ! Nous avons aussi la chance d’avoir au sein de GREENCen des personnes qui ont des rôles et des compétences clefs pour que nous réduisions l’impact de nos travaux de recherche : les membres de l’équipe en charge de la gestion du bâtiment par exemple, dont une des spécialités est la gestion environnementale.
Autre atout précieux : notre hiérarchie (direction de département et de laboratoire) nous soutient et nous demande d’intervenir pour parler de développement durable dans les réunions d’information générale. Notre hiérarchie nous permet, aussi, de prendre du temps pour répondre à des appels à projets.
Et cette première édition du Greenday ?
Anne-Sophie H et Cécile M : Notre envie, avec le Greenday, était de proposer un bilan annuel de GREENCen et de célébrer la journée de la Terre, le 22 avril, qui est une date emblématique. Nous sommes fières de la réussite de cette première édition. Plus de soixante personnes ont participé, pour se sensibiliser au développement durable et s’impliquer dans le futur. Le collectif et les bénévoles se sont beaucoup investis pour organiser cette demi-journée et les six ateliers proposés : visite du potager, des composteurs et des ruches mis en place par l’APIE, atelier biodiversité, atelier vélo, atelier brainstorming, atelier vidéo et atelier quiz.
Le patronage de la directrice du développement durable du CEA est très important pour notre collectif : nous la considérons comme notre marraine.
Quels sont vos projets dans le futur ?
Anne-Sophie H : J’ai envie de fédérer les collectifs existants dans les différents laboratoires à l’échelle de l’Institut dont notre laboratoire fait partie. Lors du Greenday, notre chef d’Institut est venu nous soutenir et nous envisageons de mettre en place un collectif élargi.
Cécile M : Se remobiliser sur le BEGES. Lors du Greenday, durant l’atelier Greenstorming, nous avons identifié des actions pertinentes. Par exemple nous pourrions améliorer l’extinction automatique d’équipements dans certaines zones en dehors des périodes de travail.
Anne-Sophie H : Pour mettre en place certaines évolutions, il nous faudra un soutien de l’Institut et du Centre CEA de Paris-Saclay dont nous dépendons, par exemple s’il est nécessaire de faire des travaux. L’employeur doit prendre sa part pour débloquer un budget spécifique et ne pas « attaquer » les crédits alloués à la recherche. Il nous faudra aussi travailler avec les experts des services techniques qui connaissent nos installations et savent où peuvent se nicher les économies d’énergie.
A l’avenir, des actions GREENCen et APIE pourraient -elles être menées conjointement ?
Anne-Sophie H et Cécile M : oui, par exemple sur le thème de la cantine, sur l’atelier vélo et sur le co-voiturage. Si une rue nous sépare physiquement, nos sensibilités et notre envie d’agir nous rassemblent.
Institut de biologie François Jacob - MIRCen (cea.fr)
Article publié en juillet 2024
Peux-tu te présenter ?
J’ai fait des études de biologie, puis me suis orientée vers le suivi des populations et des écosystèmes, et obtenu un DESS relations publiques de l'environnement. J’ai travaillé depuis dans le domaine de l’environnement, principalement dans la grande distribution où j’avais la charge de la gestion des déchets, de l’eau, de l’énergie… Je suivais les indicateurs de développement durable, puis lorsque le BEGES – Bilan des émissions de gaz à effet de serre – est apparu j’ai également contribué à le réaliser pour ces entreprises.
Quel est ton rôle à l'IRSN ? Avec qui travailles-tu ?
Je suis coordinatrice environnement depuis 4 ans au sein du service "méthode et référentiel", Pôle Patrimoine et Territoires (PPT-DIS). Je travaille notamment sur la gestion des déchets et effluents sur les différents sites. Il s’agit de savoir, pour les différents types de déchets – dangereux et conventionnels – ce que l’on produit et comment on les gère (registre, prestataires etc.). Je fais cela en lien avec le CEA pour les sites de Fontenay et Cadarache, en propre pour le Vésinet.
Au sujet des déchets, quels sont les enjeux et réalisations en cours ?
Déjà, faire en sorte que le tri des emballages recyclables – plastique, métal, carton léger – soit mis en place sur tous nos sites ! Pour celui de Fontenay, ce n'était pas prévu dans l'ancien contrat CEA. C’est chose faite dans le nouveau contrat signé depuis l’automne 2023. Il faut maintenant structurer la collecte de ces emballages dans nos bâtiments. L’idée serait de profiter de la mise en place de ce nouveau flux pour réorganiser la gestion des déchets. Nous étudions la possibilité de mettre des espaces de collecte au bout de chaque couloir par exemple, plutôt que de multiplier les poubelles dans les bureaux.
La question se pose également pour une collecte de biodéchets qui doit se mettre en place, où tout ce qui est alimentaire serait récupéré pour la méthanisation. Je ne voudrais pas que cela rentre en concurrence avec les bioseaux mis en place par APIE et gérés par des bénévoles, car récupérer les déchets végétaux pour les valoriser sur place dans le compost est plus vertueux que la méthanisation ! Il faudra bien informer et sensibiliser les gens pour qu’ils ne puissent pas confondre les deux, la collecte de biodéchets pour la méthanisation acceptant tous les déchets alimentaires y compris animaux, à la différence de ceux destinés au compost…
Plus généralement, je constate un vrai besoin de formation et sensibilisation à ces questions des déchets à l’IRSN. En dehors des unités gérant des déchets dangereux avec des besoins spécifiques, je n’ai pas de « correspondants déchets » qui pourraient relayer les informations. Une campagne de communication sur ces sujets à travers des « FLASHSE » serait certainement utile !
Tu as également coordonné le dernier BEGES de l’IRSN, peux-tu nous expliquer de quoi il s’agit ?
Le bilan des émissions gaz à effet de serre (BEGES) est une obligation réglementaire depuis 2012 et doit être réalisé tous les trois ans dans les institutions publiques, et déposé sur le site de l’ADEME. Avant mon arrivée, cela était réalisé par un cabinet externe, mais les informations sur la méthode utilisée se sont un peu perdues. Celui que j’ai coordonné à mon arrivée est basé sur les données 2019, et a été publié en 2020. Depuis, le périmètre réglementaire de ce bilan a évolué. En 2020, seuls les « scope 1 et 2 » étaient obligatoires, portant principalement sur la consommation de carburant et d’énergie. Nous avions déjà rajouté les missions, déchets, la consommation d'eau, les équipements informatiques... qui sont inclus dans le « scope 3 », et qui sont désormais demandés pour les BEGES réglementaires.
Je tiens à dire que je compile ces données et tiens les comptes, mais que la réalisation d’un BEGES est un travail collectif. Par exemple pour les achats, Eliane Abeguile a exporté les données et essayé de ventiler en fonction des postes. Stéphane Wartel a estimé l’impact des déplacements domicile-travail, sur la base des lieux d’habitation, jours de télétravail, forfaits Navigo (données fournies par les RH, anonymisées bien entendu).
Quelles sont les améliorations que tu aimerais apporter pour le prochain ?
J’aimerais bien m’appuyer sur les unités qui ont réalisé leur bilan carbone comme le SEMIA, le SEDRE, le SESANE. Ces services ont réalisé des estimations plus précises de leurs émissions, notamment au travers d’enquêtes sur les déplacements domicile-travail. Cela pourrait nous permettre d’estimer si notre évaluation était correcte ! Ce serait aussi l’occasion de faire une comparaison entre les démarches de l’ADEME (utilisée pour le BEGES de l’Institut) et de labos1.5 (niveau labos / services).
Globalement, cette démarche labos1.5 témoigne d’une dynamique positive au sein de l’Institut sur le sujet, il faut voir comment cela progressera ! Lorsqu’un service ou laboratoire veut réaliser son bilan carbone, il se tourne vers Valérie Marchal, la responsable RSE, qui les met en contact avec moi et d’autres correspondants pour leur fournir des données. J’aimerais beaucoup avoir un retour une fois ce bilan réalisé, cela pourrait inspirer le bilan institutionnel et voir aussi ce qui en ressort au niveau de l’amélioration des pratiques des laboratoires !
Pourquoi as-tu adhéré à APIE ? Qu’en attendrais-tu ?
Cela permet de se sentir moins seule sur les sujets environnementaux, de trouver des gens motivés dans d'autres services sur ces thématiques, de puiser des idées !
J'ai l'impression d'être plus ici libre que dans mes précédents postes pour prendre des initiatives, alors je suis preneuse de propositions. APIE est un réseau de personnes motivées et sensibilisées aux questions environnementales, ce qu’il n’y avait pas dans les entreprises où j’ai travaillé. J'ai trouvé ça génial qu'il y ait cela ici avec autant de gens, c'est de la force, des idées, de l'envie !
Cela peut être un relais, un support à ce que l’on met en place, et inversement, cela permet de faire remonter les besoins du terrain.
Quelle idée aimerais-tu proposer ?
J’aimerais bien que l’on puisse lancer, à l’image du covoiturage, un « co-vélotage », où des vélotaffeurs expérimentés pourraient partager les bons itinéraires et accompagner les personnes qui hésitent à se lancer. Je pense que beaucoup de personnes qui ne se sentent pas assez à l’aise à vélo sur des routes trop passantes pourraient franchir le pas !
Qu'est-ce que tu aurais envie de transmettre comme message aux membres APIE ?
Lancez votre unité dans un bilan labos1.5 !
Article publié en avril 2024
Ils sont dix. Dix passionnés de vélos. Le premier mardi de chaque mois, ils assurent une permanence de réparation de vélos de 12h30 à 13h30 à Fontenay-aux-Roses. Très exactement au bâtiment 19 côté CEA, dans la salle S 214 (au sous-sol, accessible par la « cour anglaise »). Ces créneaux sont ouverts à tous les collaborateurs et prestataires du CEA et de l’IRSN. Un dérailleur déréglé ? Des patins de frein à changer ? Dans un local équipé de tous les outils nécessaires, ils sauront requinquer votre petite reine. Et ce pour tous les types de cycle : route, VTT, hollandais, électriques… Pour ces derniers, c’est uniquement sur la partie non électrique que ces bénévoles interviennent.
Pour eux, l’idée n’est pas uniquement d’intervenir sur des pannes. C’est aussi de transmettre un savoir-faire pour que les usagers soient aptes à mener à bien une réparation en autonomie.
Le coût de ces interventions ? Il suffit seulement de s’acquitter de l’inscription à l’Association artistique et culturelle du centre de Fontenay-aux-Roses (AAC-C-FAR). Les consommables sont de préférence à fournir même si l’atelier est équipé de pièces courantes pour les réparations, à rembourser sur place.
Et si votre panne urgente survenait un autre jour que le mardi, jour de la permanence ? Les bénévoles répondront présents ! Contactez-les via la messagerie bricovelo-far@cea.fr et ils viendront en aide au moment de la pause méridienne.
N’hésitez pas non plus à vous joindre à l’équipe pour permettre l’ouverture de plus de créneaux de permanence !
Autre avancée récente - preuve que les vélotaffeurs sont plus nombreux au fil du temps - un nouveau parking vélo s’est ouvert au mois de novembre permettant d’accueillir plusieurs cycles.
Pour s’inscrire à l’AAC-C-FAR : une permanence est ouverte tous les mardis de 12h30 à 12h30, à l’Orangerie à l’entrée de la cantine de Fontenay-aux-Roses.
Article publié en janvier 2024
À l’initiative d’Olivier Laurent et Sylvaine Dhion, membres d’APIE, le SESANE et le SEMIA ont réalisé leur bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES). Le calcul a été fait pour l’exercice 2022, grâce à l’outil GES 1point5, plateforme collaborative développée par le collectif Labos 1point5 pour alléger l’empreinte carbone de la recherche en France.
Les bilans réalisés ont permis de quantifier les principales sources des émissions de chacune des deux entités : consommation des bâtiments, matériel informatique, mais aussi achats et surtout missions et déplacements domicile-travail. Cette analyse a été rendue possible grâce à l’appui de Valérie Marchal (déléguée RSE IRSN) et au support de plusieurs interlocuteurs au sein de l’Institut : Ibtissam Bouchama (achats), Simon Tourard et Christine Saint Pierre (informatique), Patricia Philis et Tanguy Roy (bâtiment), Benoit Chauvin (missions). Tous participent parallèlement à l’élaboration du bilan règlementaire réalisé régulièrement pour tout l’IRSN.
Lors du séminaire annuel du SEMIA, tenu les 8 et 9 juin dernier à Avignon, un atelier a été organisé pour faire émerger des propositions d’action, à mener tant par les agents que par l’Institut pour faire baisser les émissions. Le service a entériné notamment l’usage du train pour les missions en France, à charge pour l’Institut de faciliter cet usage, en décalant les horaires des réunions ou en encourageant le regroupement des missions par exemple. Précurseur de la démarche dès 2022, le SESANE a mis à jour son BEGES et en a présenté les résultats lors de son AG du 5 octobre dernier, au cours de laquelle s’est également tenu un atelier pour mettre sur pied le plan d’action du service.
N’hésitez pas à contacter Olivier et Sylvaine pour plus d’informations et vous aussi, lancez-vous !
Article publié en novembre 2023
Les Shifters (https://www.theshifters.org), c'est une association créée en 2014 pour apporter un soutien bénévole au mouvement The Shift Project. Présidé par Jean-Marc Jancovici, ce centre de réflexion œuvre à la décarbonation et propose son plan de transformation de l'économie française, le PTEF. Pour faire avancer leur vision, les shifters se forment, informent et diffusent leurs travaux et ceux du Shift pour renforcer l'intérêt général pour la décarbonation en se basant sur leurs valeurs d’exigence scientifique et technique, d’ouverture, d’impartialité, de professionnalisme et de convivialité. Parmi leurs réalisations, on peut citer le podcast TimeToShift, la fresque de la mobilité, un atelier participatif inspiré de la Fresque du climat qui aide à mieux comprendre les enjeux liés à la mobilité bas carbone, ou encore Teach The Shift, une offre de conférences énergie-climat dont l’une a été organisée à l'IRSN par l'APIE dans le cadre du cycle de conférences sur le changement climatique. Forte aujourd'hui de plus de 20 000 membres inscrits, l’association a tenu à Nantes en juin sa troisième rencontre annuelle, l'Univershifté, cette fois-ci sur le thème des imaginaires. En novembre aura lieu, dans six villes de France et de Belgique, la prochaine édition du festival de ciné-débat « projection transitions » autour de la transition écologique.
Article publié en juillet 2023