Nos réalisations

Potager permacole

Le projet « Abeilles » constitue à la fois le premier projet et la genèse d’APIE. C’est en effet initialement sur la base de l’implantation effective de ce projet « Abeilles » qu’APIE  a été créé, comme structure juridique et morale la plus pertinente au regard des exigences administratives et juridiques de l’IRSN.

2 colonies d’abeilles noires ont été installées la nuit du 7 juin 2019 sur la butte surplombant la zone arborée. Ces colonies d’abeilles ont été mises à disposition par l’association APICIT (Apiculteurs citadins et citoyens).

L’objectif poursuivi par ce projet est de contribuer à la défense de l’abeille en danger, favoriser la  biodiversité dans un respect des rythmes naturels tout en garantissant la sécurité sanitaire de nos colonies.

Organisation

Les diverses interventions veillant au bien-être et au développement de nos 5 colonies (nourrissement, traitement, transvasement, multiplication, pose de hausses, lutte contre les prédateurs, entretien du site) sont assurées par un noyau d’adhérents APIE auquel peuvent se greffer ponctuellement des salariés désireux de découvrir l’univers apicole. Le fruit de ces attentions et efforts, plus denses durant le printemps et l’été, est une production (ayant fluctué entre 13 et 89 kg au cours des 6 saisons écoulées) en une ou plusieurs récoltes.

Bilan

Le projet a démontré suite à 6 années d’existence sa pérennité et sa complémentarité avec d’autres projets APIE postérieurs (potager permacole, composteurs). Il a contribué, dans une ambiance conviviale basée sur le partage, à rendre les participants plus attentifs à l’observation des rythmes saisonniers dans l’environnement végétal riche et diversifié de Fontenay-aux-Roses. 

"Crises climatiques et environnementales : ouvrons le dossier" : c'est le nom du cycle de conférences organisé par l'APIE et l'ADIN avec le soutien de la déléguée RSE. Ouvert aux collaborateurs de l'IRSN, du CEA ainsi qu'aux élèves du lycée Jacques Monod de Clamart depuis maintenant bientôt un an, il a permis à plus de 650 personnes d'assister à une ou plusieurs présentations. Ces conférences sensibilisent aux problématiques liées au changement climatique, grâce à des exposés scientifiques d'intervenants reconnus dans leur domaine : 

• "Changements climatiques - Ce que nous dit la science" (10/05/22) - Conférence de Valérie Masson-Delmotte, chercheuse en sciences du climat, coprésidente du groupe de travail sur les bases physiques du changement climatique du GIEC et membre du Haut Conseil pour le climat.
• "Transition(s) 2050 - 4 scénarios pour atteindre la neutralité carbone" (07/07/22) - Conférence de Fabrice Boissier, Directeur général de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).
• "Changements climatiques - 12 mesures pour décarboner notre quotidien" (06/10/22) - Conférence de Sylaine Dhion et Olivier Descout, Shifters.
• "Les défis énergétiques face au changement climatique" (04/04/23) - Conférence de Maxence Cordiez, ingénieur et vulgarisateur, spécialiste des questions d'énergie et de climat.
• "Réflexions sur la sûreté nucléaire dans un monde en crise" (01/06/23) - Conférence de Michaël Mangeon, docteur en sciences de gestion, consultant et chercheur associé au Laboratoire Environnement, ville et société de l'Université de Lyon.
• "Face à l'urgence climatique, quels sont les freins psychologiques à l'action ?" (19/12/23) - Conférence de Mélusine Boon-Falleur, doctorante en sciences cognitives à l'ENS-PSL, spécialiste des comportements face à la crise climatique et environnementale.
• "Changement climatique et ressources en eau : à quoi doit-on s'attendre ?" (30/01/24) - Conférence de Florence Habets, hydroclimatologue, directrice de recherche au CNRS et professeure attachée à l'Ecole normale supérieure.
• "Une agriculture sans pesticides en 2050 : peut-on y croire et comment faire ?" (25/04/24) - Conférence d'Olivier Mora, ingénieur de recherche spécialiste de la prospective à la Direction de l'expertise, de la prospective et des études d'INRAE.
• "Climat et santé : quels risques ? quelles opportunités ?" (20/06/24) - Conférence de Lucie Adélaïde, pharmacienne et doctorante en épidémiologie à Santé publique France.
• "L'épopée de la zone critique, un nouveau récit sur la Terre" (24/09/24) - Conférence de Jérôme Gaillardet, géochimiste, professeur à l'Institut de physique du globe de Paris et co-responsable de la plateforme OZCAR.

Les conférences ont lieu dans l'auditorium de Fontenay-aux-Roses et sont retransmises sur Teams pour permettre au plus grand nombre d'y assister.

Et pour celles et ceux qui n’auraient pas eu la chance d’assister aux conférences, sachez que vous pouvez les visualiser en replay sur l’intranet, en cliquant sur le les liens des conférences ou en vous rendant sur la chaîne vidéo de l'IRSN.

L’association APIE a fait l’acquisition d’un piège photographique pour observer la faune présente sur les différents sites de l’IRSN. L’objectif est de faire découvrir et mieux connaître au plus grand nombre la richesse de la faune peuplant ces sites et leur diversité. Ainsi, dans le cadre de l’initiative IRSN RSE Biodiversité et entreprise, et avec le concours de l’association, une campagne de prises de vue s’est déroulée en plusieurs lieux du centre CEA de Cadarache d’octobre 2021 à octobre 2022. Les photos, une fois triées (car quelques milliers), serviront d’illustration dans des posters descriptifs des espèces emblématiques ou non de ce site mêlant bois et garrigues.

Avec un accompagnement d'APIE, tous les salariés de l'IRSN peuvent faire une demande pour emprunter le piège photo. Le fonctionnement de celui-ci est très simple et permet de capturer photos et vidéos en toute autonomie de jour comme de nuit.

La Fresque du climat est un atelier participatif de 3 h qui aide à mieux comprendre les causes et conséquences du changement climatique pour mobiliser et passer à l’action (cf. https://youtu.be/HK4pRFnv2UY). A l’IRSN, l'APIE a promu le déploiement de la Fresque de façon institutionnelle par la RSE, permettant ainsi à beaucoup de nos collègues de participer à un atelier. Plusieurs de nos membres y sont d’ailleurs animateurs.

A noter que l’APIE dispose d’un jeu de cartes à disposition pour ceux qui souhaiteraient animer un atelier à titre personnel. Nous possédons aussi un exemplaire du jeu « inventons nos vies bas carbone » qui permet d’animer des ateliers sur comment diminuer son empreinte individuelle ou d'être utilisé pendant le debrief d’une Fresque du climat.

Le potager permacole sensibilise aux enjeux de la production de notre alimentation. Il est source de partage de connaissance, d’expérience et de bonnes pratiques : un potager est implanté sur les sites de Fontenay-aux-Roses et du Vésinet. Ce projet rassemble des novices, des mains vertes et permet des découvertes gustatives.

Le potager de Fontenay-aux-Roses est en interaction avec d’autres projets de l’APIE en faveur de la biodiversité : les végétaux mellifères cultivés nourrissent les abeilles qui les pollinisent ; les résidus organiques alimentent le composteur. En retour, le compost mûr nourrit la terre du potager. Cet hiver, une nouvelle butte sandwich a été construite et il est prévu un système de tuteurs original pour ce printemps. Certains bichonnent déjà des semis, d’autres ont des graines de l’an dernier qui attendent d’être plantées…

Un rendez-vous régulier est fixé à Fontenay-aux-Roses au deuxième lundi de chaque mois (hors intempéries et jours fériés). Venez nous rencontrer !

Le potager du Vésinet, après un démarrage l’été dernier, commence à subir son nettoyage de printemps afin d’être prêt à accueillir les premiers plans du cru 2023 dès que les températures le permettront.

Les semis sont en cours de préparation et fournis par un collaborateur de l’IRSN qui a la main verte ! Au programme : des courgettes, des tomates, des herbes aromatiques, de la salade, des haricots verts , des courges…

Depuis juillet 2019, l’APIE a installé des bacs à composts et mis en place un dispositif de collecte de déchets organiques géré par des membres d’APIE dans plusieurs bâtiments du site, au niveau des étages ou points café. Plus précisément, des bio-seaux (points de collecte) ont été déployés dans 10 bâtiments et leur gestion mobilise une trentaine de référents.

Composter ses déchets organiques, c’est :

• Réduire la quantité de déchets incinérés ou enfouis, en émettant des gaz à effet de serre. Cela représente plus de 30% des déchets domestiques
• Éviter que les déchets organiques composés à 80% d'eau soient incinérés (ou enfouis)
• Assurer un retour au sol de la matière organique au plus près du point d'utilisation
• Nourrir mon jardin ou mes jardinières avec le compost produit et limiter les traitements chimiques polluants et issus d'une industrie polluante

À l’IRSN, le projet de compostage mis en place par l'APIE répond à un objectif de sensibilisation aux écogestes. Il s’inscrit dans une série d’initiatives qui visent à repenser notre manière de vivre sur les sites de l’Institut. L'APIE cherche pour cela à favoriser des pratiques vertueuses sur le plan écologique, la reconnaissance et le respect des écosystèmes dans lesquels nous évoluons et le renforcement des liens sociaux.

Le compost produit est ainsi en partie utilisé dans le projet de permaculture et donc plus globalement dans le programme de biodiversité déployé par l'APIE. De plus, la matière sèche nécessaire à la gestion des bacs à compost provient du broyat des branchages/feuilles du site (déchets verts destinés à la déchèterie avant l’acquisition du troisième bac à compost) ou de litières récupérées auprès d'un laboratoire IRSN.

L’APIE contribue activement à faire connaître et développer à l’IRSN la démarche Labos 1point5, également soutenue par la RSE et DST.

Labos 1point5 est un collectif national de membres du monde académique dont les activités sont organisées au sein d’un groupement de recherche (GDR) et d'une équipe de réflexion (pour plus de détails, voir https://labos1point5.org). Ce collectif mène une étude scientifique nationale relative à l’empreinte carbone de la recherche publique française pour nourrir la réflexion sur les leviers d'action permettant de réduire son impact sur le climat et l'environnement.

La démarche consiste :

• Dans un premier temps, à établir le bilan d’émissions de gaz à effet de serre de chaque laboratoire de recherche (notamment grâce à l’outil GES 1.5),
• Dans un second temps, à identifier par une réflexion collective des pistes d’actions concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans chaque laboratoire de recherche, puis à les mettre en œuvre.

 Au sein de l’IRSN, le Laboratoire d’épidémiologie a réalisé à titre pilote un premier bilan d’émissions de GES selon la méthodologie Labos 1point5 et s’engage dans les phases ultérieures. En parallèle, l'APIE se tient à disposition pour présenter et accompagner le déroulement de la démarche au sein d’autres laboratoires intéressés.

Trois nichoirs ont été installés par l'APIE sur le site IRSN de Fontenay-aux-Roses en novembre 2019.

Cette démarche s'inscrit dans la démarche de retour de la biodiversité  sur le centre, parallèlement à l'installation de ruches. Poser des nichoirs est un acte de protection de la nature qui n'a rien de dérisoire : une espèce peut être maintenue grâce à cette seule action.

Le nombre et le type de nichoirs à installer est fonction du milieu environnant, de l'espèce de l'oiseau et des réserves alimentaires disponibles. Pour définir les nichoirs adaptés, l'APIE a bénéficié d'un recensement effectué par un salarié de l'IRSN, naturaliste amateur, des oiseaux présents sur le site : moineaux frisquets, moineaux domestiques, merles noirs, mésanges bleues, mésanges charbonnières, pinsons des arbres, rouges gorges, rougequeues noirs, troglodytes mignons, étourneaux sansonnets, pies bavardes, pigeons ramiers, corneilles noires et perruches à colliers. Les trois nichoirs installés permettent de favoriser la présence des mésanges, des rougequeues noirs et des rouges gorges, espèces cavernicoles* pour les deux premières et semi-cavernicole pour la dernière.

*Cavernicoles : se dit des animaux qui recherchent l'obscurité et qui se réfugient ou vivent dans des grottes. En ornithologie, se dit d'un oiseau qui s'abrite ou se reproduit dans des cavités (ex. mésanges) bien que le terme cavicole ou caviticole soit à privilégier (usage en entomologie).

Source : site de l'Institut national du patrimoine naturel