Notre actualité

Dates des prochains événements, démarrage de nouveaux projets, état d'avancement de nos réalisations... on vous tient au courant !

7 octobre 2024

Assemblée générale de l'association


Comme chaque année, l'assemblée générale de notre association a eu lieu en présence de 20 personnes (dont 3 CEA), accompagnées d'une petite dizaine de personnes en distanciel.

 

Au programme le classique bilan d'activités sur l'année passée, suivi du vote sur différents points non moins classiques, relatifs à l'approbation des rapports de bilan, à la fixation du montant de cotisation annuelle, et au renouvellement partiel des membres du conseil d'administration de l'association.

 

Un moment d'échanges comme toujours très convivial !

24 SEPTEMBRE 2024

Conférence "L'épopée de la zone critique, un nouveau récit sur la Terre"


Jérôme GAILLARDET

Géochimiste, professeur à l'Institut de physique du globe de Paris et co-responsable de l'infrastructure OZCAR

 

🕒 Mardi 24 septembre 2024 à 10 h

📍 Auditorium de l'IRSN et sur Teams

 

16 juillet 2024

Récolte de miel 2024 : une année record !


Le 16 juillet dernier a eu lieu la récolte de miel 2024 par l’association APIE, avec la participation du Directeur Général de l’IRSN Jean-Christophe Niel. Grâce aux 5 ruches du site de Fontenay-aux-Roses, et malgré un printemps maussade, la récolte a été particulièrement abondante cette année avec 79 kg de miel récolté. Le précédent record était détenu par la récolte de l’année 2020 où le confinement et le printemps très doux avaient permis de récolter 65 kg de miel avec seulement trois ruches.

La première étape est d’ouvrir les opercules de cire qui ferment les alvéoles pour pouvoir y récupérer le miel.

Puis les rayonnages sont mis dans une centrifugeuse manuelle permettant d’extraire le miel.

Le miel récupéré décante un ou deux jours pour filtrer les impuretés avant d’être mis en pot.

Chaque adhérent-e de l’association reçoit traditionnellement un pot de 500g de miel au moment de son adhésion, et chaque année au renouvellement de sa cotisation. Cette année, ce seront des pots de 1 kg qui seront distribués à tous les adhérents APIE. Le miel récolté peut également être dégusté par les salarié-e-s de l’IRSN lors d’événements festifs tels que la distribution des bons cadeaux du CSE.

20 juin 2024

Conférence "Climat et santé : quels risques ? quelles opportunités ?"


Lucie ADELAIDE

Pharmacienne et doctorante à Santé publique France

 

🕒 Jeudi 20 juin 2024 à 10 h

📍 Auditorium de l'IRSN et sur Teams

 

18 juin 2024

L’adhésion d’APIE à la Ligue de protection des oiseaux : une nouvelle action pour protéger la nature


Préserver la biodiversité locale sur les sites de l’Institut ?  Les bénévoles de l’association APIE œuvrent en ce sens depuis cinq ans, date de création du collectif. L’association vient d’adhérer à la Ligue de protection des oiseaux (LPO) pour affirmer, développer et partager son engagement. Créée depuis plus d’un siècle, en 1912, la Ligue œuvre au quotidien pour la protection de la nature. Ses actions sont multiples : préservation et gestion des espaces naturels ; éducation à l'environnement ; mobilisation de la société…

APIE mène plusieurs actions en faveur de la biodiversité sur les sites. À titre d’exemple, l’implantation de ruches, la pose de nichoirs sur le site de Fontenay-aux-Roses.  Ou encore l’acquisition et l’utilisation d’un piège photo qui permet de découvrir la présence de la genette ou du lézard ocellé à Cadarache et de renards à Fontenay-aux-Roses.

 

Sachez que la LPO peut aussi aider tout particulier disposant d’un espace vert propice, vous pouvez -en tant que particulier  à devenir refuge LPO. Devenir un « refuge LPO » permet de mener des actions pédagogiques pour protéger la nature de proximité : par exemple accueillir la faune et flore sauvage ; apprendre à les observer et les identifier ; accroître la connaissance naturaliste…

Pour connaître l’antenne locale proche de chez vous, rendez-vous sur lpo.fr. La Ligue propose de nombreuses ressources  conférences, ateliers pédagogiques…  pour être acteur.rice et préserver la biodiversité.

 

Plus d’infos : Créer un Refuge LPO - Agir pour la biodiversité

3 JUIN 2024

APIE fête ses 5 ans !


Joyeux anniversaire APIE !!!

26 MAI 2024

APIE et GREENCen se rencontrent !


Le 22 avril dernier, à l’occasion de la journée de la Terre, le collectif GREENCen du CEA organisait le Green Day, une demi-journée d’ateliers pour faire connaître ses actions en faveur de l’environnement aux salarié-e-s du CEA. A cette occasion, une délégation APIE a été invitée à écouter les présentations introductives et participer aux ateliers proposés (réparation de vélos, bilan carbone…). 

APIE a été sollicitée par GREENCen pour organiser l’un de ces ateliers avec une visite des ruches, du potager et des composteurs. Un groupe de 13 personnes du CEA a été accueilli par APIE sur le site de l’IRSN pour un atelier de 45 minutes. Après une brève présentation d’APIE, François Lanave a montré les ruches et expliqué les actions nécessaires au soin des abeilles et à la récolte du miel. Puis, Nadège Kodratoff a présenté le potager permacole cultivé par des membres APIE, et la visite s’est poursuivie avec les composteurs et une discussion sur l’organisation et la gestion de la collecte des bio-déchets par des volontaires au sein de l’IRSN. Enfin, le tour s’est conclu par une rapide visite des autres « points biodiversité APIE » avec les nichoirs et abris à hérissons.

Cette journée fut l’occasion d’une prise de contact fructueuse entre les deux collectifs voisins, qui s’est poursuivie par une interview des fondatrices de GreenCen à paraître dans la prochaine lettre d’information APIE. Des discussions sont également en cours pour initier d’autres actions communes, au sujet de la cantine par exemple. Et la date est d’ores et déjà prise pour une nouvelle journée d’action commune lors de la journée de la Terre 2025 !

Si vous voulez en savoir plus sur le collectif dynamique de GREENCen et ses actions pour réduire l’empreinte carbone de la recherche en laboratoire, venez écouter la présentation que fera Anne-Sophie Hérard, co-fondatrice de GREENCen, à la réunion mensuelle APIE lundi 3 juin à 12h30, salle Jean Bourgeois et en Teams !

22 MAI 2024

C'est le printemps ! Les abeilles sont de retour


Fin avril, il était temps d’installer les hausses pour permettre aux abeilles d’entreprendre leur production de miel.

Qu’est-ce que les hausses ? Ce sont des étages supplémentaires ajoutés aux ruches, contenant des cadres dans lesquels les abeilles construiront des alvéoles destinées à recevoir la production de miel de l’année. 

Pour cette intervention, il est préférable d’être deux personnes : l’une installe les hausses, tandis que l’autre enfume les abeilles pour les écarter momentanément des ruches et éviter ainsi les piqûres. Comme pour toute intervention sur les ruches, François Lanave et Sylvaine Dhion se sont équipés avant toute chose avec des vestes, gants et bien sûr chapeaux d’apiculteurs pour se protéger. Puis ils ont pu s’approcher, Sylvaine enfumant les abeilles tandis que François enlevait les couvercles et ajoutait les hausses.

 

 

Cela a été l’occasion de vérifier l’état des rayonnages déjà en place, et notamment du couvain qui contient les œufs, nymphes et larves d’abeilles.

Toutes les ruches ont maintenant une hausse, dotée de 8 cadres pour produire du miel. Si l’activité reprend, en dépit de la météo capricieuse, il sera possible d’installer encore d’autres hausses avant la récolte, prévue mi-juillet. 

APIE récolte ainsi une quantité très variable de miel suivant les années. Jusqu’à présent, la meilleure année a été 2020 avec 65 kg de miel produit pour deux ruches. Le record sera-t-il battu cette année avec les cinq ruches ? Malgré le temps maussade du début de printemps, il est encore possible d’espérer une bonne production ! 

 

 

Le miel ainsi récolté est distribué aux adhérents APIE (un pot de miel de 500g lors de l’adhésion ou du renouvellement) et proposé lors d’occasions festives organisées par l’IRSN. Saviez-vous, par exemple, que vous pouviez déguster de ce miel sur les crêpes et gaufres offertes par le CSE lors de la distribution des bons cadeaux de Noël ?

Le saviez-vous ?

Les abeilles prospèrent grâce aux soins attentifs de François Lanave et d’autres bénévoles d’APIE. Les ruches du site de Fontenay-aux-Roses sont actuellement au nombre de cinq, contre deux l’an dernier. Cela, alors que la mortalité des ruches dans les villes environnantes est alarmante, autour de 70% d’après les associations, vraisemblablement à cause du harcèlement des frelons asiatiques. 

Pour protéger leurs abeilles, les membres d’APIE ont fabriqué 5 petites cages pouvant entourer totalement chacune des ruches. Elles assurent une protection contre les frelons qui sont tenus à distance car ne pouvant pas passer à travers cette maille. Les abeilles, après 2 jours d'acclimatation, sortent et entrent plus sereinement et continuent leur activité. Les frelons sont probablement "frustrés" de ne pouvoir aller au contact de leurs proies et se rabattent sur d'autres endroits. Des pièges posés à proximité (de même que des interventions humaines régulières) complètent la protection. 

13 MAI 2024

La richesse de la vie sauvage à FAR en photo : APIE mène l’enquête !


Tout a commencé par un sauvetage de hérisson. Lundi 13 mai un peu après 18 heures, APIE est contactée par une personne signalant un hérisson dans le parking du bâtiment 01, au deuxième sous-sol. L’un des membres de l’association, présent sur site à ce moment-là, s’est rendu sur le lieu indiqué et a trouvé un hérisson très faible, recouvert de toiles d’araignées. Comment était-il arrivé là ? Mystère.

Après l’avoir nettoyé, le hérisson a été transporté dans un carton vers les buissons bordant le bâtiment 27. Il semblait à peine capable de se déplacer, bien que n’ayant pas de blessure apparente. Compte tenu de l’horaire tardif, il était difficile de l’amener dans un centre de soins spécialisé ou chez un vétérinaire ; aussi a-t-il été laissé à l’abri dans le carton, recouvert d’un linge, avec une coupelle d’eau à proximité. Au passage, il est important de signaler que c'est le seul cas de figure où il est autorisé légalement de transporter un hérisson (réglementation relative aux animaux sauvages).


Le lendemain, APIC (le nom de la mascotte de notre association) avait disparu. Pas de traces à proximité ! Est-il reparti vivre sa vie de hérisson ? Est-il en difficulté quelque part sur le site ? Pour le savoir, APIE a installé un tunnel à empreintes que l’association avait en stock, ainsi que son piège photo. Il s’agit d’un appareil photo permettant de prendre des photos et vidéos dès lors qu’un mouvement est détecté, y compris la nuit. Cet appareil acquis par APIE a déjà permis de réaliser une exposition mettant en valeur la diversité de la faune du site de Cadarache. Une fois l’installation du tunnel et du piège photo effectuée (avec l’autorisation de la direction du site de Fontenay-aux-Roses), il n’y avait plus qu’à attendre pour savoir si d’autres animaux que les chats errants pouvaient se trouver devant l’objectif.

Quelques jours et 18000 photos automatiques plus tard, la patience des apprentis naturalistes a bien été récompensée ! Car non seulement APIC semble en pleine forme, rentrant et sortant plusieurs fois du tunnel pour y manger, mais des renards (au moins un adulte et un renardeau) se sont également manifestés ! L’appareil photo a immortalisé le jeune renard curieux tentant de se faufiler dans le tunnel sans y parvenir, seule la tête pouvant passer… 

APIE poursuivra son expérience quelques semaines pour obtenir d’autres photos et vidéos, et peut-être davantage de surprises ! Le tunnel sera également équipé pour relever les empreintes du hérisson. Mais l’installation n’est pas vouée à perdurer : le hérisson est un animal sauvage qu’il n’est pas conseillé de nourrir régulièrement. Le piège photo pourra ensuite être déplacé, peut-être au niveau des nichoirs pour observer des oiseaux ? La faune de Fontenay-aux-Roses n’a pas encore révélé tous ses secrets !

25 avril 2024

Conférence "Une agriculture sans pesticides en 2050 : peut-on y croire et comment s'y prendre ?"


Olivier MORA

Ingénieur de recherche spécialiste de la prospective à la Direction de l'expertise, de la prospective et des études d'INRAE

 

🕒 Jeudi 25 avril 2024 à 10 h

📍 Auditorium de l'IRSN et sur Teams

 

23 avril 2024

Lettre d'information d'APIE n° 5


Banque écoresponsable, biodiversité sur le site de Fontenay-aux-Roses, sobriété... sont à la Une de la dernière édition de la Lettre d'Information d'APIE n° 5 !

 

Lettre d'information n° 5 publiée le 23 avril 2024

15 mars 2024

Pot aux composteurs


Le 15 mars, sur le temps de la pause déjeuner, un pot au niveau des bacs à composteur a été organisé par l'association.

L'objectif était double :

  • faire (re)découvrir le système de compost mis en place par l'APIE (avec ces 3 bacs),
  • passer un moment convivial autour d'un verre.

Mission réussie, en dépit du vent persistent !

 

Lien vers le projet composteurs

Février 2024

C'est la saison des semis


La saison des semis a débuté pour les jardins permacoles de l'APIE, en particulier celui de Fontenay-aux-Roses.
Voici quelques éminents exemples :

Une toile d'araignée ? Non ! Il s’agit de graines de roquettes, dans leur silique pour certaines comme sur la photographie ci-contre : en laissant la roquette monter en graines, elle prend rapidement de la hauteur à la fin du printemps ! Des fleurs blanches apparaissent, ensuite, la roquette perd ses feuilles, et des cocons se forment sur la tige : ce sont des siliques. Il faut les laisser mûrir et sécher. Et hop on récupère les siliques et les graines sèches.

Pour les planter : réalisation dès le mois de mars de semis dans de grands rectangles de terre ou graines à la volée dans la terre à partir d'avril jusqu'en août pour une récolte de juin à novembre. Le mieux est de les échelonner pour pouvoir en consommer durant plusieurs mois.

Des semis de salades – ici au stade de 4 feuilles – sont prêts à être repiqués en pleine terre. Il faut compter de quelques semaines à 2 mois entre le semis et le repiquage.

Le semis est réalisé sous couvert ou en intérieur pour les variétés printemps-été ( par exemple la laitue Appia) ou en extérieur fin d'été pour les variétés hiver (par exemple pour la scarole cornet de Bordeaux).

Dans les bureaux de l’IRSN, on ne produit pas que des avis ! Ici, un membre d’APIE réalise des semis de tomates. Il faut compter là aussi de quelques semaines à 2 mois entre le semis et le repiquage en terre. L’arrosage doit être régulier – pour maintenir la terre humide – et un bon ensoleillement est indispensable.

5 févrIER 2024

Présentation lors de la réunion mensuelle APIE "Quelle banque écoresponsable choisir ?"


Une présentation intitulée "Quelle banque écoresponsable choisir ?", débutée lors de la réunion mensuelle APIE le 8 janvier 2024, et conclue lors de la suivante, a été adressée aux adhérent.e.s.

Il y est abordé à la fois l'angle du particulier mais aussi du salarié, tout en affichant l'empreinte carbone des banques.

 

Retrouvez ci-après le support de cette présentation.

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30 JANVIER 2024

Conférence "Changement climatique et ressources en  eau : à quoi doit-on s’attendre ?"


Florence HABETS

Hydroclimatologue, directrice de recherche au CNRS et professeure attachée à l'Ecole normale supérieure

 

🕒 Mardi 30 janvier 2024 à 10 h

📍 Auditorium de l'IRSN et sur Teams

 

Janvier 2024

Quels sont les projets APIE pour 2024 ?


2024 s’annonce une année de turbulence à toutes les échelles. Depuis quelques années déjà, l’horizon prévisible se réduit, et ce n’est pas seulement dû à la crise climatique dont les effets deviennent de plus en plus prégnants. Qu’il s’agisse de la situation mondiale, nationale, ou à notre niveau, du devenir de l’IRSN, il devient difficile de se projeter. Alors, comment avancer quand les repères semblent se brouiller et que l’avenir est si incertain ? Il est plus que jamais nécessaire de s’ancrer dans la dignité du présent, comme le dit Corinne Morel Darleux, et de garder intacte notre détermination à nous battre pour préserver ce qui en vaut la peine. Quel que soit l’avenir, la victoire contre la tentative de dissolution éclair de l’IRSN faite par le gouvernement en 2023 semble une expérience concrète et une démonstration éclatante de l’importance du collectif et de la nécessité de ne pas se résigner malgré les obstacles. 

 

Au sein d’APIE, 2023 a vu l’apparition de différentes nouveautés afin de créer plus de liens et de renforcer le collectif : le site internet offrant une vitrine des actions de l’association  ; la lettre d’information, envoyée aux adhérent-e-s tous les trois mois, contenant des actualités de l’association, chroniques de livres et podcasts, et autres articles. Une nouvelle organisation se met en place pour mieux intégrer les nouveaux et nouvelles venues au sein d’APIE. Et bien sûr, les projets historiques se poursuivent et se développent : le potager, les ruches (dont on peut saluer la pérennité et une belle consolidation malgré les aléas), le cycle de conférences avec les présentations de Maxence Cordiez, Michael Mangeon et Mélusine Boon-Falleur. Le bilan carbone du SEMIA et du SESANE ont été réalisés sous l’impulsion de membres APIE. 

 

Et pour 2024 ? Tout d’abord, l’incertitude sur le devenir de l’IRSN, et l’absence des sujets environnementaux dans les discussions sur la fusion avec l’ASN, ne doivent pas nous décourager de lancer des projets, bien au contraire. Plus notre collectif sera solide, plus nous aurons semé des graines pour changer les mentalités, plus il sera difficile d’arrêter la dynamique. Et puis, revenons à la dignité du présent, quoi de plus important que d’agir conformément à nos valeurs ? En 2024, les priorités seront de consolider, et d’essaimer. Consolider les projets en cours, renforcer le collectif : réunions mensuelles, échanges sur Framateam, moments de convivialité, propositions de sorties et randonnées le week-end, n’hésitez pas à y venir, vous serez toujours les bienvenu-e-s. Les contributions ponctuelles ou régulières à la lettre d’information sont également recherchées ! 

 

Essaimer, partout où cela est possible. Les conférences 2024 s’ouvriront le 30 janvier avec Florence Habets sur le thème des ressources en eau. Pour la suite, qu’il s’agisse de décroissance, d’agroécologie, ou d’autres thématiques que nous souhaiterions aborder, le programme s’annonce riche et varié. Essaimer également en apportant un soutien aux personnes souhaitant s’impliquer dans le bilan carbone de leurs unités. Nous aimerions également proposer des ateliers de type « repair café » ou « café couture », appel aux volontaires qui souhaiteraient en animer ! Enfin, être présent-e-s pour porter nos revendications partout où cela est possible, aiguillonner les institutions, qu’il s’agisse de l’IRSN, de son CSE, ou du CEA (gestion de la cantine et des déchets sur les sites de FAR et Cadarache).  

 

Alors, qu’il s’agisse de discussions sur Framateam, de mensuelles ou d’APIEro conviviaux, nous souhaitons vous voir bientôt ! 

19 décembre 2023

Conférence "Face à l'urgence climatique, quels sont les freins psychologiques à l'action ?"


Mélusine BOON-FALLEUR

Doctorante en sciences cognitives à l'ENS-PSL, spécialiste des comportements face à la crise climatique et environnementale

 

🕒 Mardi 19 décembre 2023 à 10h

📍 Auditorium de l'IRSN et sur Teams

 

30 août 2023

Rencontre entre APIE et l'équipe de coordination de Labos 1 point5


Le 30 août dernier, nous avons rencontré Céline Serrano et Mélissa Ridel, membres de l’équipe de coordination de Labos 1point5. Notre entretien visait à faire le point sur les activités de ce collectif, les avancées de ses travaux et ses ambitions pour la suite. Nous partageons avec vous les réponses qu’elles ont apportées à nos questions. Une bonne occasion de mieux connaitre cette belle initiative à laquelle l’IRSN ambitionne de contribuer.

 

Le collectif Labo 1point5 s’est mis en place en 2019, quel bilan tirez-vous de ses quatre années d’existence ?

Labos 1point5 a été créé par un groupe de chercheurs et de membres du monde académique désireux de mieux comprendre et réduire l’impact des activités de recherche sur l’environnement et le climat. L’initiative a rencontré un succès important et a rassemblé un nombre croissant de contributeurs issus de toutes les disciplines et répartis sur l’ensemble du territoire. Elle a bénéficié d’un soutien institutionnel de la part du CNRS, de l’Inrae et de l’Inria qui s’est traduit par la mise en place d’une structure d’animation   ̶  le groupement de recherche (GDR) Labos 1point5  ̶  auquel les trois organismes de recherche ainsi que l’Ademe apportent des moyens. Créé en 2021 pour une période de cinq ans, renouvelable une fois, le GDR en est à mi-chemin de son premier mandat. 

Le premier résultat notable que l’on peut souligner est l’émergence d’une communauté interdisciplinaire puissante et originale. Même si le noyau initial du collectif avait une coloration forte en sciences dures, Labos 1point5 a réussi à instaurer une alchimie extraordinaire entre des disciplines très différentes. C’est un véritable motif de satisfaction. Un deuxième résultat remarquable est lié à la mise à disposition de l’outil GES 1point5. Celui-ci permet de calculer l’empreinte carbone et de construire le bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) au niveau de laboratoires de recherche. Il est aujourd’hui utilisé par énormément de personnes et de laboratoires. Labos 1point5 est de plus en plus installé dans le paysage, il est visible, reconnu et de plus en plus d’acteurs institutionnels s’adressent à lui pour le rejoindre ou collaborer.

 

Quelles sont les actualités, les actions phares du moment pour Labos 1point5 ?

En complément de la poursuite du développement de l’outil GES 1point5 (par exemple pour améliorer la prise en compte de l’empreinte associée à l’utilisation des infrastructures de recherche), nous travaillons actuellement à la mise en service d’un outil « scénario » destiné à guider le choix des mesures de réduction de l’empreinte carbone des laboratoires de recherche telles que la  substitution du train à l’avion, la prolongation de la durée de vie des équipements informatiques… L’outil repose sur l’évaluation de l’impact des mesures envisagées et permettra d’alimenter les discussions au sein des laboratoires et de faciliter le passage à l’action.

La mise en place du réseau des laboratoires en transition est l’autre actualité majeure. Il y a deux ans, nous avons initié une expérimentation à laquelle 22 laboratoires ont participé. Sur une base volontaire mais avec le soutien de leur direction, les laboratoires ont testé la mise en place d’un jeu de dispositifs permettant de réduire leur empreinte. Le réseau a vocation à étendre cette initiative. L’expérience acquise au travers des premières expérimentations doit servir de tremplin pour entrainer d’autres laboratoires dans l’action. L’objectif n’est pas de décerner un label mais de stimuler une réflexion collective et de mettre en place un système d’entraide. Il existe 3000 laboratoires en France, ils sont tous les bienvenus. Seules exigences pour rejoindre le réseau : avoir calculé et validé l’un des cinq postes pris en compte dans l’outil GES 1point5 pour évaluer les émissions de gaz à effets de serre et avoir initié des actions pour les réduire.

 

Et au-delà de ces actions en cours, quels sont les grands chantiers auxquels Labos 1point5 souhaite s’attaquer ?

La formation est un sujet fondamental auquel nous avons l’intention de nous consacrer. Le webinaire à destination des directeurs d’unité, que nous avons organisé en février, a été un succès au-delà de nos attentes : plus de 560 participants se sont connectés pour suivre une présentation des retours d’expérience de laboratoires engagés dans la démarche et un exposé de Valérie Masson-Delmotte, qui est membre du conseil scientifique du GDR. Nous devons davantage nous adresser à cette population en développant une offre de formation continue adaptée. Nous prévoyons aussi de développer une offre à destination des doctorants. 

La question des outils a également vocation à rester au centre de notre action. La prise en compte des infrastructures de recherche reste un défi important pour évaluer de façon correcte l’impact de la recherche. Ces infrastructures sont d’une grande diversité. Cela soulève une véritable difficulté méthodologique. Nous prévoyons aussi de développer une version de GES 1point5 destinée aux établissements afin d’inciter les organismes de recherche dans leur ensemble à s’approprier la méthode d’évaluation des émissions de gaz à effet de serre plutôt que de la sous-traiter par exemple à des cabinets spécialisés.

 

Pour finir, de quelle manière l’IRSN pourrait-il s’inscrire dans la dynamique portée par Labos 1point5 ?

Le fonctionnement de Labo 1point5 s’appuie d’abord sur les contributions individuelles, celles des chercheurs bien sûr mais aussi éventuellement celles des salariés en support à la recherche. Chacun s’engage à consacrer l’équivalent de 5% de son temps aux activités scientifiques des divers groupes projets. De nombreux chercheurs du CEA, qui est un EPIC comme l’IRSN, sont déjà venus renforcer les rangs. Je ne peux qu’inciter les salariés de l’IRSN intéressés de faire de même. Pour accompagner ce mouvement, il est important que la direction générale donne un message de soutien clair.

 

Propos recueillis par Olivier Laurent et Didier Gay

 

Pour en savoir plus sur Labos 1point5 : 1point5 | Transformer la recherche collectivement (labos1point5.org)

Pour en savoir plus sur la feuille de route IRSN-CNRS : My IRSN - Le CNRS et l’IRSN établissent une feuille de route commune

 

--------- Nos interlocutrices ------

  • Mélissa Ridel est enseignant chercheur à Sorbonne Université. Elle a été directrice-adjointe du Laboratoire Nucléaire et de Hautes Energies (LNPHE) et membre du conseil scientifique de l’IN2P3 du CNRS. Depuis début 2022, elle est vice-doyenne transverse « Enjeux environnementaux » de la faculté sciences et ingénierie de Sorbonne Université et a rejoint la coordination de Labos 1point5 depuis un peu plus d’un an.
  • Céline Serrano est ingénieur de recherche à l’Inria. Elle y a longtemps contribué aux actions de valorisation de la recherche et de transfert technologique avant de devenir chargée de mission environnement. Depuis 18 mois, elle est mise-à-disposition à plein temps de l’équipe de coordination de Labos 1point5 au sein de laquelle elle est responsable de la mise en place du réseau des laboratoires en transition et du partenariat avec les institutions.

24 JUIN 2023

Récolte annuelle de miel - Millésime 2023


De nombreuses petites mains ont œuvré pour la récolte du miel 2023. Un grand merci à l'équipe APIEcole et tous les volontaires. Environ 55kg d'un délicieux miel se retrouvent dans pas moins de 111 pots !

De quoi donner envie de renouveler son adhésion pour l'an prochain.

Interview de François Lanave, responsable du projet apicole

D’où te vient cette passion pour les abeilles et l’apiculture ?

Tout petit, lorsque j’avais environ cinq ans, je vivais avec mes parents à Lamalou-les-Bains dans l’Hérault. J’avais à l’époque une camarade de jeu prénommée Lili dont le papa était apiculteur. Parfois il nous emmenait dans sa camionnette et nous allions jouer dans la miellerie. J’ai gardé en moi cette agréable caractéristique olfactive de la cire d’abeille sur les cadres des ruches. Des années plus tard, lorsque j’avais une vingtaine d’années, j’ai participé à un rucher école à Toulouse et puis j’ai passé l’été de l’année 1981 dans une grande exploitation apicole de l’Ariège qui disposait de 300 à 350 ruches.

 

As-tu des ruches à la maison ? Pourquoi t’y investir sur le lieu de travail via l’association APIE ? 

En dépit de cette activité pratiquée tout au long de ma vie, je n’ai jamais possédé de ruches à la maison. Par contre, dans le cadre de mes activités professionnelles, j’ai fait des propositions dans ce sens dès les années 2008, sans grand succès au départ je dois bien l’avouer. Il aura fallu la mise place d’une nouvelle direction avec JC Niel pour que le projet voit le jour.

 

En quoi l’apiculture est importante et comment l’APIE permet de faire avancer sa pratique et connaissance ?

L’apiculture est importante du fait du rôle de pollinisateur des plantes à fleurs et des denrées agricoles par les insectes dits pollinisateurs, dont l’abeille domestique. La pollinisation est en effet un processus fondamental pour la survie des écosystèmes. Cette pratique sensibilise également très fortement le public à l’observation des rythmes naturels saisonniers : la chronologie de floraison des diverses espèces, les différents épisodes climatiques, etc.

L’activité d’apiculture est devenue une “vitrine” pour APIE, une réalisation concrète et valorisante pour ses activités en faveur de l’environnement.

 

Quand cette activité a-t-elle démarré ? Est-elle prévue sur d’autres sites que celui de FAR ? 

Les deux premières colonies ont été installées sur le site de Fontenay-aux-Roses dans la nuit du 6 juin 2019. A ce jour l’apiculture n’est pratiquée que sur le site de FAR.

Entretiens-tu des partenariats ?

Les deux colonies initiales ont été mises à disposition par l’association ApiCit, association pour une apiculture citoyenne implantée sur la ville d’Antony. Cette association permet d’échanger et de fédérer les différents acteurs, comme par exemple le CREPS situé à Chatenay Malabry, notamment sur les particularités locales en matière d’exploitation des ruches. 

Site internet de l’association ApiCit : ApiCit | Apiculteurs Citadins & Citoyens

 

Combien y-a-t-il de ruches ? 

Compte tenu de la mortalité et de l’essaimage, le nombre de ruches fluctue. A l’IRSN le nombre de ruches varie entre deux et quatre. Aujourd’hui il y en a trois dont deux productives et ce 2 mai 2023, nous avons réalisé une capture d’essaim d’abeilles domestiques en haut d’un arbre à une hauteur d’environ 2,50 mètres devant le bâtiment 01. Cet essaim a été mis dans une ruchette. Bientôt trois ruches donc.

 

Combien cela représente-t-il d’abeilles ?

La population d’une colonie fluctue entre environ 15000 abeilles l’hiver et 50000 abeilles l’été.

 

Comment vivent et sont organisées les abeilles au quotidien ? C’est quoi une reine ? Comment nourrit-on les abeilles ?

Les abeilles vivent en société très structurée avec des métiers bien définis : nettoyeuses, cireuses, gardiennes, butineuses, nourrices, toutes les abeilles gravitant autour de la reine qui assure la pérennité de la ruche via sa fonction de ponte.

Dès le printemps, la colonie se met en quête de réserves, les nectars produits par les végétaux, afin de traverser la période moins propice de fin d’automne et d’hiver. C’est le surplus de production du nectar transformé en miel qui fait l’objet de l’exploitation domestique des abeilles par l’homme. Le rôle de l’apiculteur est de veiller pendant l’hiver à ce que les colonies disposent de suffisamment d’alimentation et d’éventuellement suppléer par l’ajout de Candi,une  pâte constituée de sucres.

 

Attrapent-elles des maladies ? Comment prévient-on les maladies ? Comment les soigne-t-on ?

Il existe de nombreuses maladies ou parasites dont le plus virulent depuis une vingtaine d’années, que je ne connaissais pas à l’époque de mon apprentissage, est le varroa, acarien capable de dévaster une colonie entière. L’association APIE traite rigoureusement ses colonies contre ce parasite.

 

Quels sont ses prédateurs ?

L’autre fléau particulièrement dévastateur pour les abeilles est le frelon asiatique, espèce apparue également en France il y a une vingtaine d’années. Dès le milieu de l’été, les frelons assaillent les abeilles pour les dévorer.

 

Les abeilles sont-elles sensibles aux pollutions ? 

Le site de l’IRSN de Fontenay-aux-Roses, situé en zone périurbaine, permet d’échapper aux pesticides utilisés dans l’agriculture industrielle. De ce fait, on enregistre une mortalité moindre liée à l’utilisation des produits phytosanitaires. 

 

Au final, quelle est l’espérance de vie d’une abeille ?

En fonction de sa période de naissance, une abeille vit environ cinq mois l’hiver et quatre à cinq semaines l’été, période pendant laquelle elle travaille énormément jusqu’à l’épuisement. La reine par contre peut avoir une longévité atteignant cinq ans.

 

Quelle quantité de miel est produite par an ?

A APIE, les cinq récoltes ont fluctué en fonction des conditions météorologiques et des aléas des colonies entre treize et soixante-cinq kilos.

 

Quelles sont les caractéristiques gustatives du miel de l’APIE ? Pourquoi ?

Le site de l’IRSN à Fontenay-aux-Roses bénéficie d’une grande diversité d’arbres, d’arbustes de fleurs et autres végétaux, dont certains mellifères. Par ordre chronologique de floraison, on peut citer le marronnier, la glycine, l’acacia, le tilleul et le sophora. Si au cours d’une saison nous arrivons à isoler la floraison d’une espèce particulière lors d’une récolte de miel, il sera possible de produire un miel avec ses caractéristiques de saveur. C’est ainsi qu’en 2020 trois récoltes ont pu être produites avec des caractéristiques gustatives très différentes. Ce ne fut pas le cas en 2022 où une seule récolte a été possible, conduisant à un miel caractérisé par le mélange de toutes les espèces mellifères du site.

La plupart des personnes ayant dégusté le miel produit par l’association APIE le trouvent typé et agréable. Il est de texture liquide, contrairement aux miels de lavande, romarin ou colza, de texture solide.

 

A qui est distribué le miel produit par l’APIE ?

Chaque adhérent reçoit tous les ans un pot de miel de 500 grammes, sauf la première année de récolte où il était de 125 grammes. Des pots sont également remis aux membres du CSE pour que le Père-Noël puisse garnir les crêpes et les gaufres lors de la cérémonie de Noël. Il est rappelé que la CSE contribue également au financement de l’association APIE.

 

Quelles sont les actions menées par l’APIE pour faire découvrir l’apiculture aux salariés ?

Le groupe dispose de quatre tenues complètes pour intervenir sur les ruches. En dehors des tâches saisonnières : traitements anti-varroa, lutte anti-frelons, nourrissements, divisions des colonies, capture d’essaims, le point culminant est le moment de la récolte à laquelle participent en général quatre personnes. En dehors d’un groupe de quelques apiculteurs habitués, la participation à ces activités est ouverte à tout membre d’APIE désireux de les découvrir.

 

Peux-tu recommander des ouvrages ou des vidéos sur l’apiculture ?

Livre sur l’apiculture de Pierre-Jean Frost, aux éditions Lavoisier : 

https://www.lavoisier.fr/livre/productions-animales/apiculture-7e-ed/jean-prost/descriptif-9782743007874

Guide sur l’apiculture, aux éditions Rustica :

https://www.rusticaeditions.com/9782815312677-le-traite-rustica-de-l-apiculture.html

Pas mal de vidéos existent sur « Youtube ». On peut citer celles de Céline Gobin, destinées malgré tout à un public averti :

https://www.youtube.com/@celine33708

1er JUIN 2023

Conférence "Réflexions sur la sûreté nucléaire dans un monde en crise"


Michaël MANGEON

Docteur en sciences de gestion, consultant et chercheur associé au Laboratoire Environnement, ville et société de l'Université de Lyon

 

🕒 Jeudi 1er juin 2023 à 10h

📍 Auditorium de l'IRSN et sur Teams

 

4 avril 2023

Conférence "Les défis énergétiques face au changement climatique"


Maxence CORDIEZ

Ingénieur et vulgarisateur, spécialiste des questions d'énergie et de climat

 

🕒 Mardi 4 avril 2023 à 10h

📍 Auditorium de l'IRSN et sur Teams

 

 

 

6 octobre 2022

Conférence "Changements climatiques : 12 mesures pour décarboner son quotidien"


Sylvaine DHION et Olivier DESCOUT

Shifters

 

🕒 Jeudi 6 octobre 2022 à 10h

📍 Auditorium de l'IRSN et sur Teams

7 juillet 2022

Conférence "4 scénarios pour atteindre la neutralité carbone"


 

Fabrice BOISSIER

Directeur général délégué de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME)

 

🕒 Jeudi 7 juillet 2022 à 10h

📍 Auditorium de l'IRSN et sur Teams

 

Présentation des scénarios imaginés par l'ADEME pour atteindre la neutralité carbone en 2050 en France

 

10 mai 2022

Conférence "Changements climatiques - Ce que nous dit la science"


Valérie MASSON-DELMOTTE

Chercheuse en sciences du climat, co-présidente du groupe de travail sur les bases physiques du changement climatique du GIEC et membre du Haut Conseil pour le climat

 

🕒 Mardi 10 mai 2022 à 10h

📍 Auditorium de l'IRSN et sur Teams